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Productivité

Pourquoi le low-code et le no-code sont l’avenir des applications d’entreprise

Nous tous chez staging-mondaycomblog.kinsta.cloud Temps de lecture: 20 min
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Je ne vous l’apprendrai pas. De nos jours, chaque entreprise se doit de créer ses propres logiciels.

À l’ère du numérique, une entreprise ne peut tout bonnement pas atteindre ses objectifs si elle ne possède pas un arsenal complet d’applications d’entreprise au service de ses équipes internes. Disposer d’outils performants permet à vos collaborateurs d’optimiser l’utilisation des données, de renforcer l’efficacité des processus, de réduire le travail manuel et de gagner en rapidité.

Néanmoins, bon nombre d’organisations peinent à doter leurs équipes des outils dont elles ont besoin.

Cette difficulté peut se résumer à cinq obstacles majeurs :

  • Manque de capacité – Les développeurs informatiques sont submergés et n’ont pas la capacité de répondre à la demande interne d’applications personnalisées.
  • Budget insuffisant – Bien souvent, les équipes et les services n’ont pas les moyens d’acquérir les applications nécessaires ou d’engager des experts pour créer les outils dont ils ont besoin.
  • Systèmes obsolètes – Malgré l’impératif de moderniser des systèmes obsolètes, la migration vers des systèmes numériques agiles est une opération perturbatrice et coûteuse.
  • Déficit de compétences – Les utilisateurs qui ne sont pas des techniciens (« utilisateurs citoyens ») ne possèdent ni les connaissances ni l’expérience nécessaires pour créer les applications qui faciliteraient leur travail au quotidien.
  • Manque de rapidité – Même avec des développeurs efficaces en interne, le développement d’applications est un processus complexe qui prend du temps. Il est donc difficile de maximiser la productivité des développeurs alors même que la demande d’applications d’entreprise ne cesse de croître.

Heureusement, les plateformes low-code (avec peu de codage) ou no-code (sans codage) apportent une réponse à toutes ces problématiques. Pour les informaticiens, le « low-code » permet de travailler plus rapidement et plus efficacement. Et grâce aux outils « no-code », les non-informaticiens peuvent créer, modifier et utiliser des applications d’entreprise capables de répondre à leurs nouveaux besoins quasiment sans délai. 

Les logiciels low-code/no-code donnent aux organisations les moyens de faire face aux nouveaux besoins avec rapidité et agilité. Ils les aident à résoudre leurs problèmes opérationnels, à améliorer la façon de collaborer et la productivité des équipes pour atteindre leurs objectifs. Enfin, grâce à ces outils, les entreprises peuvent développer un écosystème numérique mature qui leur offrira un avantage concurrentiel.

Comprendre les plateformes low-code et no-code

Les plateformes low-code/no-code permettent aux utilisateurs de créer des applications complètes via une approche visuelle. Celle-ci diffère radicalement de la méthode traditionnelle, qui consiste à écrire des milliers de lignes de code, un processus autrement plus long, complexe et exigeant en ressources. 

Si le low-code et le no-code fonctionnent mieux lorsqu’ils sont utilisés ensemble, il ne faut cependant pas les confondre car ils présentent des différences notables et ne sont pas interchangeables.

Les plateformes no-code sont conçues pour permettre à des utilisateurs ignorant tout du codage d’assembler des applications à l’aide d’éléments de construction réutilisables. 

Les plateformes low-code requièrent une part de codage. Cependant, elles permettent aux développeurs de produire de nouvelles applications plus facilement et plus rapidement, grâce à la création d’éléments de construction réutilisables. Les collaborateurs de l’entreprise peuvent ensuite les enrichir et les utiliser de manière autonome sans aucun codage supplémentaire.

Avec les outils low-code et no-code, les services informatiques gèrent entièrement l’accès aux données, aux fonctionnalités et aux systèmes. Pour garantir la sécurité des données, ils mettent en place des mesures conformes aux politiques de sécurité de l’entreprise.

En combinant des plateformes low-code/no-code, chaque entreprise peut développer rapidement des applications qui répondent à ses besoins spécifiques, et cela sans avoir recours à des experts ou ressources externes. 

Aller plus vite et augmenter sa productivité 

Les plateformes low-code/no-code renforcent l’autonomie des équipes au sein des grandes entreprises. Les équipes deviennent ainsi capables de répondre elles-mêmes à leurs besoins en matière d’applications d’entreprise sans dépendre de la disponibilité des équipes informatiques. 

Ainsi équipés, les collaborateurs qui ne possèdent pas de compétences informatiques ni d’expertise en sciences des données peuvent créer des applications d’entreprise fonctionnelles, avec des interfaces utilisateur modernes pouvant s’intégrer dans vos systèmes de base. Parallèlement, ces plateformes permettent aux développeurs informatiques de mener à bien des tâches complexes plus rapidement et plus efficacement. 

Résultat, les équipes informatiques et les développeurs voient leur charge de travail allégée alors même que le rythme du développement d’applications s’accélère. Autre avantage non négligeable, l’entreprise réalise des économies substantielles car il devient inutile d’engager des spécialistes ou d’acheter sans cesse de nouvelles applications d’entreprise. 

Néanmoins, il faut savoir que les logiciels no-code ne remplacent ni les développeurs ni les data scientists. En réalité, ces plateformes complètent et développent les capacités internes existantes pour faciliter les processus métiers et également accroître la vitesse et l’agilité. 

Qu’est-ce qu’une application d’entreprise ?

Avant d’aborder les diverses manières dont les organisations peuvent utiliser les plateformes low-code/no-code, nous allons définir quelques termes importants.

Quand nous parlons d’« applications d’entreprise », de quoi s’agit-il exactement ?

Les applications d’entreprise, ou applications internes, sont des logiciels que les grandes organisations utilisent pour créer et gérer des processus essentiels, telles que les ventes, le support client, le marketing, la logistique ou la veille économique. Ces logiciels communiquent ou s’intègrent avec d’autres applications d’entreprise, l’ensemble créant un système d’entreprise complet.

Quand peut-on parler d’application « de niveau entreprise » ?

Une technologie classée « de niveau entreprise » est conçue pour répondre aux besoins d’entreprises employant des centaines voire des milliers d’employés. Ces organisations exigent des solutions complètes, robustes, évolutives et sécurisées. 

Mise en place, intégration et sécurité : 3 défis majeurs pour les applications d’entreprise

Même si les applications internes sont conçues pour de grandes entreprises, leur mise en place au niveau de l’entreprise peut en soi constituer un obstacle. La mise en place des solutions d’entreprise représente souvent une phase longue et perturbatrice qui requiert une véritable expertise. 

Par exemple, de nombreuses organisations ont recours à des consultants pour les aider à comparer les fournisseurs ou à déterminer la manière de répondre aux besoins d’applications d’entreprise en interne. Outre le coût du logiciel en lui-même, la mise en place peut être coûteuse en termes de perte de productivité. Enfin, la gestion courante de l’application est exigeante pour les équipes informatiques, d’où la nécessité d’agrandir l’équipe informatique et de recruter des experts de la plateforme.

Amener vos collaborateurs à utiliser les applications d’entreprise prend également beaucoup de temps, d’énergie et de ressources. Inutile de se mentir, personne ne trouve les applications d’entreprise amusantes ou faciles à utiliser. En fait, l’intégration des utilisateurs est l’un des aspects les plus complexes de la technologie d’entreprise. 

Sans une intégration efficace, les utilisateurs auront du mal à utiliser les applications d’entreprise. Dans une étude réalisée par WalkMe, 74,1 % des employés déclaraient qu’une mauvaise formation est le plus grand obstacle à l’adoption des logiciels. Et seuls 14,5 % se disaient très satisfaits de l’ergonomie des logiciels sur leur lieu de travail.

Une formation inefficace et des problèmes d’ergonomie nuiront à l’adoption numérique. Autrement dit, les utilisateurs ne pourront pas utiliser les fonctionnalités et les capacités du logiciel censées créer de la valeur. Si les utilisateurs se limitent à quelques fonctionnalités de base, le retour sur investissement de la technologie est automatiquement plus faible. Dans le pire des cas, les employés éviteront même de l’utiliser. Beaucoup préfèrent en effet se cantonner à des processus dépassés ou inefficaces plutôt que de suivre une longue formation sur une nouvelle plateforme un peu trop compliquée.

La sécurité est également un point important dont il faut tenir compte pour la mise en place et l’utilisation de logiciels d’entreprise. La gestion des identifiants et des accès est une préoccupation majeure pour les équipes de sécurité, qui doivent veiller à ce que toutes les solutions logicielles et tous les utilisateurs répondent aux normes de sécurité les plus strictes. 

Pour les entreprises, il est impératif que les plateformes qu’elles utilisent disposent d’autorisations granulaires mais clairement définies pour gérer en toute sécurité des milliers d’utilisateurs, d’où la nécessité d’intégrer l’authentification unique (SSO). En outre, de nombreuses entreprises exigent désormais une authentification à deux facteurs. Mais il faut savoir que les plateformes low-code et no-code n’offrent pas toujours cette possibilité. Avant tout achat, vous devez donc vérifier que la solution que vous envisagez d’acquérir propose cette option.

Les applications d’entreprises SaaS les plus courantes

Les applications d’entreprise SaaS sont à l’origine d’une croissance massive des dépenses informatiques. Au niveau mondial, le SaaS représente le plus grand segment de marché, avec des revenus qui devraient passer de 99,5 milliards de dollars en 2019 à 116 milliards de dollars en 2020, selon Gartner. D’ici 2022, l’industrie du SaaS devrait représenter 151 milliards de dollars. 

Les produits SaaS constituent une part importante des applications d’entreprise et ils vont continuer à dominer le marché de l’informatique. Voici une liste des applications d’entreprise SaaS les plus courantes :

  • Logiciels de communication (Zoom, Slack)
  • Logiciels de service client (Intercom, Zendesk)
  • Systèmes de marketing par e-mail (Hubspot, Marketo)
  • Gestion de la relation client (Salesforce, Oracle CRM)
  • Logiciels de ressources humaines (Workday, SuccessFactors, Talentsoft)
  • Logiciel de planification des ressources de l’entreprise (Netsuite, Microsoft Dynamics AX, SAP)

 

Applications standard ou sur mesure 

Voici l’une des décisions cruciales que doivent prendre les acheteurs de logiciels et les gestionnaires d’applications d’entreprise lorsqu’ils investissent dans des applications d’entreprise : opter pour des applications standard ou sur mesure. Malheureusement, l’une et l’autre de ces options présentent des inconvénients importants qui surchargent les services informatiques internes et entraînent des coûts élevés.

Les applications standard sont déjà développées et conçues pour servir une base d’utilisateurs aussi large que possible. Elles peuvent comprendre un large éventail de fonctionnalités et de capacités, mais dont une partie seulement viendra répondre au besoin ou à la problématique que vous voulez résoudre (mais vous devrez tout de même payer pour l’ensemble). 

Les applications standard peuvent être moins coûteuses au départ. Néanmoins, beaucoup imposent des limites quant au moment et à la fréquence de leur mise à jour. En outre, les possibilités de les adapter aux évolutions de votre entreprise risquent également d’être restreintes. Une fois le logiciel acheté, vous devrez peut-être payer pour bénéficier de nouvelles mises à jour ou fonctionnalités.  

Autre inconvénient, les utilisateurs doivent modifier leur façon de travailler pour tirer le meilleur parti de ces applications. Au lieu de proposer un outil capable de s’adapter aux besoins de votre organisation et améliorer les processus existants, les applications standard vous obligent souvent à modifier vos processus pour les adapter au logiciel. 

Cela constitue un défi majeur en matière d’adoption. Tout d’abord, vous devrez vous attendre à une résistance des employés face aux changements apportés aux processus qu’ils connaissent et auxquels ils croient, surtout lorsqu’ils doivent en plus apprendre à utiliser un nouveau logiciel. Identifier les processus à modifier, former les employés et renforcer ces changements induit des coûts extrêmement élevés pour les grandes entreprises. 

Enfin, l’adoption d’une solution générique ne vous donnera aucun avantage concurrentiel et ne contribuera pas à donner une image innovante de votre marque. 

Les logiciels sur mesure offrent une alternative qui rencontre un vif succès. Contrairement aux logiciels standard, les solutions personnalisées sont conçues spécifiquement pour l’entreprise qui les achète afin de répondre aux besoins précis de cette entreprise. 

L’adoption de ces outils par les utilisateurs tend également à être plus facile. D’une part, les logiciels sur mesure sont conçus pour s’adapter aux flux de travail existants. D’autre part, ils sont suffisamment flexibles pour être modifiés au gré des évolutions des besoins et pratiques de chaque entreprise. 

Toutefois, la création de nouveaux logiciels est très gourmande en ressources et particulièrement coûteuse. Le plus souvent, les organisations se tournent vers des applications personnalisées parce qu’il n’existe aucune solution standard qui réponde à leurs besoins. Elles peuvent choisir d’engager un développeur pour créer le logiciel à leur place ou bien de le développer en interne. Dans les deux cas, l’ampleur du projet nécessitera un budget beaucoup plus important et davantage de temps. 

Le coût de la maintenance et de l’hébergement des logiciels personnalisés est également un facteur à prendre en compte. Chaque fois que l’entreprise souhaite mettre en œuvre des mises à jour logicielles ou qu’elle identifie des failles de sécurité à corriger, le développeur devra y consacrer beaucoup de temps, une ressource rare et onéreuse pour toutes les entreprises.

Comment les plateformes low code/no-code révolutionnent le marché des applications d’entreprise

Bien souvent, ni les logiciels standard ni les solutions personnalisées ne répondent aux besoins des entreprises en matière de déploiement rapide d’applications professionnelles hautement personnalisées. 

L’émergence des plateformes low-code/no-code est apparue comme une bouffée d’air et une alternative plébiscitée au développement traditionnel des applications. 

Pour preuve, d’ici 2024, trois grandes entreprises sur quatre utiliseront au minimum quatre outils low-code pour développer leurs propres applications, selon Gartner. Au même horizon, le développement d’applications low-code représentera plus de 65 % de l’ensemble des activités de développement d’applications.

Pourquoi la demande augmente-t-elle ?

Voici les principaux moteurs de la demande de plateformes low-code/no-code : 

La nécessité de moderniser les anciens systèmes, la pénurie de développeurs qualifiés et le besoin croissant d’applications d’entreprise avancées. 

Chaque organisation est confrontée à ces difficultés à des degrés variables, mais elles sont toutes liées. Pour les entreprises traditionnelles et même pour certaines start-ups, il est parfois difficile d’abandonner des systèmes anciens associés aux processus métiers, même lorsque la nécessité d’utiliser des outils plus sophistiqués relève de l’évidence. 

Les développeurs qualifiés sont rares et vous devrez trouver les arguments pour les attirer dans votre organisation. Sans développeurs talentueux, oubliez toute idée de créer intégralement de nouveaux systèmes internes. Cela dit, même avec les meilleurs développeurs, la création de nouveaux outils en interne reste extrêmement coûteuse. 

D’un autre côté, les équipes et services de l’entreprise réclament tous de nouveaux outils pour mieux faire leur travail. Les développeurs informatiques internes ne peuvent tout simplement pas suivre le rythme. 

Gérer tout cela requiert du temps et de précieuses ressources, ce qui ralentit l’activité de l’entreprise.

C’est là que les plateformes low-code/no-code prennent toute leur valeur.

Les plateformes low-code/no-code permettent aux entreprises de répondre à la demande

Grâce aux plateformes low-code/no-code, les entreprises peuvent répondre aux besoins de nouvelles applications d’entreprise, et cela sans surcharger leurs services informatiques, sans épuiser leurs ressources ni avoir à recruter du personnel qualifié mais onéreux.

Comme l’indique Gartner dans son rapport Enterprise Low-Code Application Platforms, « les fournisseurs [d’applications low-code] sont l’avant-garde de la démocratisation du développement d’applications, en remplaçant de plus en plus le développement d’applications d’entreprise standard en Java ou en .NET et en offrant des alternatives différenciées aux applications commerciales standard ou SaaS. »

Ainsi, la possibilité pour les « utilisateurs citoyens » d’utiliser des outils de développement visuel no-code et de répondre à leurs propres besoins démocratise une capacité cruciale au sein des entreprises et permet également de passer à une vitesse supérieure. 

Par rapport au développement traditionnel de logiciels, les plateformes low-code/no-code peuvent accroître l’efficacité des programmeurs de 50 à 90 %, selon une étude réalisée par 451 Recherche

D’après John Rymer, vice-président et analyste principal chez Forrester, le développement de logiciels serait dix fois plus rapide avec le low-code qu’avec l’écriture de lignes de code complexes.

Autre avantage, les outils de développement low-code permettent aux développeurs d’acquérir une vitesse inédite grâce à l’automatisation et au montage visuel. Grâce aux plateformes low-code/no-code, de simples idées peuvent rapidement se traduire en applications fonctionnelles et ainsi faire gagner du temps aux entreprises. Au final, vitesse et agilité sont au rendez-vous et la qualité globale du travail s’améliore.  

Quels types d’applications peut-on créer avec des plateformes low-code/no-code ?

Pour la plupart des gens, les applications d’entreprise évoquent automatiquement les systèmes de base, tels que les solutions CRM, ERP et HCM. Ces systèmes ne représentent cependant qu’une petite partie de l’écosystème numérique avec lequel les employés interagissent au quotidien.

En réalité, ces derniers utilisent des dizaines d’applications conçues pour répondre à des cas d’utilisation spécifiques. Par exemple, les spécialistes marketing n’utilisent pas seulement un CRM. Il leur faut de nombreux outils, notamment pour suivre leurs ICP, automatiser le marketing par e-mail, effectuer des analyses et des rapports de données, gérer la planification des réseaux sociaux, suivre les parcours des contenus, gérer des campagnes et des événements. Chacun de ces outils soulève ses propres problématiques : coût, exigences en matière de formation, sécurité, adoption par les utilisateurs, administration informatique, etc. 

Selon le rapport SaaS Trends 2019 de Blissfully, un salarié utilise en moyenne huit applications par jour. Les organisations de 501 à 1 000 employés utilisent en moyenne 151 applications, et ce chiffre grimpe à 203 applications pour les entreprises de plus de 1001 employés. 

C’est l’une des raisons pour lesquelles les outils low-code/no-code sont devenus des atouts majeurs. Chaque fois que le besoin de nouvelles applications se fait sentir, les organisations sont alors en mesure de développer en interne des solutions extrêmement personnalisées, évolutives, sécurisées et à moindre coût. Avec ces plateformes, vous pouvez responsabiliser les employés et transformer les idées en solutions efficaces en peu de temps. 

Citons quelques exemples :

 

Marketing

Un marketing efficace nécessite des analyses de données poussées, une expérimentation constante et une livraison rapide.

Voici ce que Matt Nigh, leader de la réflexion sur les technologies de l’information, a écrit sur Medium : « N’importe quel développeur ayant travaillé pour une équipe marketing sait qu’on n’est jamais assez rapide. Les spécialistes du marketing veulent tout et tout de suite, même si ce n’est pas parfait. »

En aidant les spécialistes marketing à réduire leur dépendance vis-à-vis de l’informatique, les plateformes low-code/no-code leur permettront d’atteindre le niveau de rapidité et de personnalisation qu’ils visent. Par exemple, des plateformes no-code conçues pour planifier, exécuter et suivre des campagnes de marketing cross-canal, avec tous les rapports et flux de travail que cela implique, leur donneront davantage d’autonomie et d’efficacité pour atteindre leurs objectifs.

 

Intégration et automatisation des applications d’entreprise

La multiplication des outils numériques au service des employés s’accompagne de nouveaux défis. 

Sur le plan technique, l’intégration de nombreux systèmes complexes n’est pas une mince affaire. Et si les entreprises comprennent la nécessité de doter leurs collaborateurs de nouvelles capacités numériques, elles oublient souvent que l’abondance d’outils peut en réalité nuire à la productivité et générer du stress. 

Par conséquent, mettre en place des flux de travail efficaces entre les différentes plateformes s’impose comme une nécessité absolue pour garantir la vitesse et l’efficacité. Actuellement, l’automatisation des flux de travail est l’une des capacités les plus matures des technologies low-code/no-code, et elle peut s’appliquer à pratiquement tous les processus. 

Par exemple, un logiciel low-code/no-code qui s’intègre à vos applications déjà en place peut simplifier le partage d’informations et automatiser les flux de travail. C’est le moyen le plus simple de répondre au besoin croissant de nouvelles capacités tout en minimisant les effets de la fragmentation numérique.

Via une seule application intégrée, par exemple, le service informatique n’aura plus à gérer dans plusieurs systèmes les comptes et autorisations d’accès de chaque employé. De fait, le développement d’applications low-code/no-code réduit la charge de travail des équipes informatiques et leur permet de focaliser leur expertise sur des tâches plus exigeantes. 

 

Développement de logiciel 

Même si les développeurs possèdent l’expertise et les connaissances nécessaires pour créer des applications avec un codage complexe, eux aussi bénéficient du déploiement de logiciels low-code/no-code car cela leur permet de travailler plus rapidement et d’éliminer les processus les plus fastidieux.

Les développeurs ont donc davantage de temps pour prototyper, tester et déployer des outils plus rapidement. Les plateformes low-code/no-code accélèrent le développement en libérant les développeurs des tâches répétitives et à faible valeur ajoutée et en leur donnant la possibilité d’automatiser les opérations techniques. 

Grâce à la modélisation visuelle, les développeurs peuvent mieux comprendre les besoins, améliorer la conception des outils et créer des systèmes moins exigeants en termes de maintenance. Autre avantage encore, la réduction du codage manuel limite le risque d’erreur, avec à la clé des économies encore plus importantes à long terme.

Le rôle du low-code/no-code dans le développement des applications d’entreprise : aujourd’hui et demain

Aujourd’hui, une informatique efficace requiert une gestion intelligente des systèmes d’entreprise, ce qui implique de plus en plus souvent la création d’un écosystème numérique sur mesure. En investissant toujours plus dans les technologies de transformation numérique, les entreprises doivent déterminer quelles applications et plateformes répondront à leurs besoins spécifiques à moindre coût, avec un minimum de ressources informatiques internes et le moins de perturbations possible.

Les responsables des applications d’entreprise, les chefs d’équipe informatique, les directeurs des systèmes d’information, les directeurs techniques et les chefs de service élèveront leur infrastructure informatique à un niveau supérieur en adoptant des plateformes qui permettent de développer des applications low-code/no-code. 

La technologie low-code/no-code permet aux organisations de surmonter les obstacles habituels à l’acquisition d’applications d’entreprise et à la satisfaction de besoins uniques. Tous les services de l’organisation peuvent développer, tester et utiliser des applications sans mobiliser les équipes informatiques. 

Les organisations récoltent alors les fruits de leurs efforts : bande passante augmentée pour les applications personnalisées, coûts réduits, déploiement plus rapide et transition simplifiée entre les systèmes existants et les applications modernes.

Certaines entreprises ont déjà saisi la valeur de la technologie low-code. Pour autant, elles ignorent encore que l’ajout d’outils no-code peut accroître encore ces avantages. En combinant ces deux technologies, les développeurs peuvent se consacrer aux tâches à forte valeur ajoutée, tandis que les utilisateurs bénéficient de l’indépendance nécessaire pour créer et améliorer des applications répondant à leurs besoins spécifiques. 

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